Il est une tradition qui, me semble-t-il, est presque tombée en désuétude : celle de l’ « os des vœux », encore appelé « os de la chance », « os du bonheur » ou « os de la victoire ». En un mot : le bréchet !
Vous ne connaissez pas ce jeu ? Vous ne l’avez jamais pratiqué lorsque vous étiez enfant ?
Il faut deux protagonistes (généralement des enfants ou un parent et un enfant) qui, une fois la volaille découpée, se saisissent de l’os chacun par une branche de la fourche formée par le bréchet et doivent tirer jusqu’à ce que l’os casse ! Celui qui a gagné est celui qui a la branche la plus longue, c’est-à-dire celle qui comporte la « crête sternale » (ou « crête médiane du sternum » ou encore « quille du sternum ») qui se trouve à l’intersection de la fourche.
L’usage veut qu’on fasse un vœu au préalable et donc, celui qui gagne voit théoriquement son vœu exaucé.
En anglais, cet os s’appelle d’ailleurs « wishbone ».